Le doublé de Giroud embrase le LOSC : Venise balayé, Lille rugit de nouveau à domicile
De retour sous le ciel du Nord, devant leurs fidèles supporters, le LOSC Lille est rentré à la maison le cœur enflammé — mené par un Olivier Giroud impérial. En ce mercredi ensoleillé du 6 août, au Domaine de Luchin, les Dogues ont retrouvé leur mordant, s’imposant avec autorité 3-0 face au club italien de Venezia FC. Mais ce n’était pas un simple match amical. C’était le premier rendez-vous avec le public lillois pour la saison 2025–2026 — un moment fort en émotion, un avant-goût de ce que cette équipe promet.
Après avoir affronté Como 1907 et le Borussia Dortmund dans des matchs de préparation plus relevés, Lille avait a priori baissé d’un cran en intensité. Sur le papier, leur adversaire du jour, pensionnaire de Serie B italienne, semblait plus abordable. Mais les matchs ne se gagnent pas sur le papier. Le LOSC avait une mission claire : rebondir, reprendre de l’élan, et offrir à ses supporters un aperçu enthousiasmant de la saison à venir.
Et c’est exactement ce qu’ils ont fait.
Mille voix, un nouveau héros
Dans les tribunes, un millier de supporters passionnés, tous abonnés pour la nouvelle saison, avaient obtenu un accès exclusif à cette rencontre. Chants, applaudissements, ferveur… ils ont accueilli leur équipe à bras ouverts. Certains ont même profité de l’occasion pour acheter le tout nouveau troisième maillot, disponible dans une boutique éphémère installée près du terrain. Mais la vraie attraction du jour portait le numéro 9 : Olivier Giroud, qui foulait pour la première fois la pelouse de Luchin sous ses nouvelles couleurs.
La star de l’été, dont la signature a été l’un des coups les plus marquants du mercato, n’a pas tardé à s’illustrer. Après un premier tir manqué dès la première minute — peut-être le temps de se régler — Giroud a trouvé son rythme. Et quand il le trouve, les filets tremblent.
Le show Giroud démarre
La délivrance est venue à la 20e minute. Une action fluide et rapide : Félix Correia transperce le milieu, glisse le ballon à Hakon Haraldsson qui sert Giroud dans la foulée. L’avant-centre ne tremble pas et pousse le ballon au fond. Le public explose. Les tribunes résonnent d’un premier chant mythique : « Gi-rouuuud ! »
Mais à 38 ans, le champion du monde n’avait pas dit son dernier mot. Quatorze minutes plus tard, c’est Thomas Meunier qui déboule côté droit. Une fois de plus, Correia est à l’origine, décalant intelligemment son coéquipier belge. Le centre est parfait, et Giroud, fidèle à son sens du placement, double la mise.
Deux buts pour sa première à domicile. Un rêve devenu réalité pour l’attaquant, et un message fort envoyé à la Ligue 1 : Giroud n’est pas là pour faire de la figuration. Il est là pour guider.
Un leader au-delà des buts
Mais l’impact de Giroud ne se mesure pas qu’aux statistiques. Tout au long de la première mi-temps, il a dirigé l’attaque, donné de la voix, conseillé les jeunes… Un vrai chef d’orchestre. Son expérience s’est ressentie à chaque instant.
Toutefois, une ombre a plané à la pause : remplacé à la mi-temps, il a été aperçu sur le banc avec une poche de glace à la cheville gauche. Rien d’alarmant à première vue, plutôt une mesure de précaution. D’ailleurs, tout le onze de départ avait été changé par Paulo Fonseca, dans une rotation prévue pour donner du temps de jeu à chacun.
Une seconde période maîtrisée avec panache
Avec une défense remaniée, les automatismes ont mis un peu de temps à revenir. Venezia en a profité pour se procurer quelques occasions. Mais ces frissons n’ont été que passagers.
À la 76e minute, Matias Fernandez-Pardo, jeune talent prometteur, combine parfaitement avec André Gomes avant de conclure avec sang-froid. Un but tout en finesse et en maîtrise. Lille volait de nouveau.
Les Dogues auraient pu alourdir le score, mais quelques ratés devant le but ont maintenu le score à 3-0. Peu importe : l’essentiel était là — la victoire, le clean sheet, et surtout la confiance retrouvée.
Verdict : un message clair
Malgré son statut amical, ce match avait une saveur bien particulière. Il symbolisait un nouveau départ, une montée en puissance, une communion retrouvée avec le public. L’expérience, la jeunesse, l’ambition : tout semble s’aligner du côté de Luchin.
Le doublé de Giroud retiendra forcément l’attention. Mais derrière les buts, c’est un signal fort qui a été envoyé : le LOSC est prêt à écrire une nouvelle page. Et avec ses supporters derrière lui, cette équipe peut viser haut. Très haut.
—
Score final :
LOSC 3 – 0 Venezia FC
Buteurs :
Giroud (20’, 34’)
Fernandez-Pardo (76’)
Leave a Reply